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Salé - sucré...

  Bonjour, L'art culinaire est, chez nous, une affaire de famille qui se partage. Et comme nous aimons archiver les bonnes recettes, qu'elles soient simples recettes du quotidien, recettes de familles, ou repas festifs... il nous faut à chacun un livre de recettes personnalisé....  Cette année je me suis donc penchée sur la question, pour mon fils qui voulait consigner dans un carnet ses recettes préférées!! Toujours aussi difficile pour un garçon de trouver des modèles aux point de croix, pas trop.... kitch... Mais grâce aux modèles de Véronique Enginger, j'ai trouvé le modèle idéal... et après de longues heures de broderie sur un torchon, ce qui rajoute une certaine difficulté car il est très difficile de broder sur les lignes colorées du torchon, voilà le résultat: J'ai un peu modifié le modèle de base, en enlevant deux gâteux pour les remplacer par des légumes et, en changeant le titre "Mes desserts" en "Mes recettes" de façon à ce que le recueil

Encyclopédie II: "La couture à la main"




Comme proposé dans l'article du 7 mars, nous allons plonger dans l'encyclopédie des Ouvrages de Dames de Madame De Dillmont.


          

Extrait de l'encyclopédie: introduction du chapitre "la couture à la main".

Tout est question de posture, .....

Le premier chapitre du livre est consacré à la couture à la main. Si elle explique en introduction la nécessité de passer par cette étape d'apprentissage pour maîtriser ensuite toutes les techniques d'ouvrage et pour être en capacité d'apprécier la qualité de l'ouvrage d'autrui, elle présente, en première intention, la question du "maintien", ou comment être installé dans une belle posture pour coudre. "Il ne faut jamais fixer l'ouvrage au genou; la position que prend le corps est disgracieuse et peu hygiénique". Il faut se rappeler que Mme De Dillmont écrit en 1886 et que le vocabulaire est celui de l'époque! Je ne peux m'empêcher de penser à ce dessin de Sarah Kay qui illustre parfaitement bien ce précepte.


... bien que le matériel ait aussi son importance, ....

Dans ce même chapitre, viennent ensuite la description du matériel nécessaire pour pratiquer la couture à la main: aiguilles, ciseaux, dés, ainsi que les conseils pour bien les choisir et comment les entretenir. 



Ma collection de petits paquets d'aiguilles
Ainsi les aiguilles doivent être "bien trempées", leur taille et leur longueur choisies en fonction de la taille du fil et de l'épaisseur de la toile. L'auteur explique comment éviter qu'elles ne rouillent et comment rendre le poli à ces aiguilles rouillées avec de la toile émeri.  J'ai appris que certaines personnes oxydaient les aiguilles et que pour prévenir ce désagrément il convenait d'enduire ses doigts d'amiante en poudre. Quand on connaît aujourd'hui les risques liés à l'amiante sur la santé, ce conseil ne serait sûrement plus prodigué! 
Ma collection de nécessaires de couture anciens



Cette partie consacré au matériel de couture est l'occasion de partager quelques photos de ma collection de petits nécessaires de couture. Ils étaient souvent des présents offerts lors de fiançailles, de mariage ou comme témoignage d'amour d'un époux pour sa femme.

Les nécessaires de couture du début du XXème siècle, vendus chez les couteliers, bijoutiers ou dans les grands magasins sont fabriqués en grandes quantités. Les écrins étaient recouverts de cuir, de simili-cuir ou de simple carton habillé de papier. Ils contenaient toujours une paire de ciseaux à broder, un dé à coudre, un porte aiguille et parfois un passe-lacet ou un poinçon. Antérieurement au XXème siècle, de très beaux nécessaires de couture ont été fabriqués dans des matériaux nobles: or, ivoire, nacre... chaque élément est, alors, une véritable oeuvre d'art! Il existait également de très belles boîtes à couture de voyage, dans lesquelles se trouvaient également de quoi écrire (plumes, encriers..) et faire sa toilette (flacons, coupe-cor...). 

Les trois nécessaires de couture de ma collection sont bien modestes en comparaison de certaines pièces magnifiquement décorées. Dans, le premier nécessaire de couture, dont la boîte est en carton, on trouve de haut en bas: un poinçon, un passe-lacet, un dé travaillé d'une bande de fleurs, une paire de ciseaux, un rangement pour aiguilles,  et un crochet.




Le nécessaire de couture suivant, est une petite trousse en cuir qui s'ouvre en trois parties. Il y a de gauche à droite: un poinçon, un crochet, un passe-lacet, et une carte à fils sur laquelle j'ai enroulé de la dentelle. Chaque ustensile semble être en ivoire. Il est également garni de plusieurs pochettes pour ranger fils et pochettes d'aiguilles. Il manque les ciseaux.






La troisième trousse s'ouvre également en 3 parties. Dans ce nécessaire, il y a un crochet à botte, un passe-lacet, une paire de ciseaux, un tube pour ranger les aiguilles, un manche en métal qui permet de viser des crochets de tailles différentes (6 au total), des petites pochettes accueillant de plaquettes à fils et au centre un miroir.


Sur la photo ci-dessous, on aperçoit un des crochets monté sur le manche et le tube à aiguilles ouvert.

          Voilà pour ce petit détour dans ma collection de passionnée de broderie et de couture, revenons à notre encyclopédie.
    
... et que quelques conseils soient indispensables, ...
    
La partie suivante est plus technique et aborde la longueur de l'aiguillé, 50 cm pas plus, l'arrêt du fil au chas de l'aiguille, les fournitures à utiliser: Coton à bâtir, fil d'Alsace, câblé 6 fils, Alsa n° 40 ou 60, le retors d'Alsace n°50 et le cordonnet d'Alsace n°80 qui sont des fils brillants qui peuvent remplacer la couture avec du fil de soie. Toutes ces références sont des produits DMC évidemment. Viennent ensuite, des explications concernant la "position des mains pour la couture avec plomb ou sans plomb", que je ne connaissait pas.


... et nous pouvons alors aborder la pratique! 

La suite présente la technique des 4 points de base de la couture à la main: le point devant, le point-arrière, le point d'ourlet et le point de surjet, ainsi que toutes les autres forme de couture réalisables à partir de ces 4 points. Chaque point est présenté accompagné d'un schéma pour faciliter la compréhension des explications.

En prenant modèle sur les cahiers de couture réalisés par les fillettes dans les écoles à l'époque où les travaux d'aiguilles étaient au programme scolaire, j'ai voulu m'essayer à ces exercices:




(L'ourlet simple est fait au point de surjet. Les ourlets avec point d'ornement étaient surtout réservés à la confection de la lingerie).

Malgré mon expérience de quelques années de pratique dans les travaux d'aiguilles, ça n'a pas était toujours aussi simple! Et cette expérience n'a fait que renforcer mon admiration pour le savoir-faire de nos aïeuls! Il faut que j'améliore ma dextérité pour un travail beaucoup plus régulier!

Le chapitre concernant la couture à la main est loin d'être terminé, je reviens bientôt avec la suite.....

A bientôt 💋

Commentaires

  1. Super la présentation de ta collection, c'est une très bonne idée ! Dis donc, tu t'es mise à ré-apprendre de nouveaux points au cours de ta lecture. C'est intéressant de nous partager tout ça car je n'aurais pas la patience de lire cet encyclopédie ahaha :P

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    1. En tout cas, ça peut donner des idées: comme l'utilisation du point devant qui est très très facile et peut permettre de faire une petite broderie rapide. Bisous (c'est qui anonyme ?)

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  2. C’est ton livre de chevet du moment j’imagine 😊
    J’adore ton article et vu l’encyclopédie je me réjouis des semaines à venir ! Merci de nous faire du bien 🤗

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    1. Merci, ton message me fait du bien aussi ! Je m'applique pour mes lecteurs! et je suis contente qu'il t'ait plu ! bon dimanche

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